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0.0 Origines embryologiques et continuité tissulaire

Origines embryologiques et continuité tissulaire

Dès les toutes premières semaines de vie, l’embryon se structure à partir de trois feuillets primaires : ectoderme, mésoderme et endoderme.

Ces couches cellulaires, issues de la gastrulation, ne sont pas de simples “plans de construction” isolés : elles interagissent en permanence, échangent des signaux chimiques et mécaniques, et posent les bases de l’architecture fonctionnelle du corps.

Cette organisation initiale est capitale pour comprendre la posture :

  • L’ectoderme donnera naissance à la peau et au système nerveux, créant un lien direct entre perception sensorielle et commande motrice.
  • Le mésoderme formera les structures de soutien : muscles, os, fascias, derme, véritables câbles et piliers de la mécanique corporelle.
  • L’endoderme, à l’origine des viscères et de nombreuses glandes, influencera la posture par ses attaches fasciales et ses connexions neurovégétatives.

Ainsi, bien avant que l’on parle de chaînes musculaires ou de contrôle postural, le corps est déjà organisé comme un continuum tissulaire :

  • Les tissus sont physiquement reliés par des interfaces (jonctions dermo-épidermiques, fascias, mésentères).
  • Les systèmes sont fonctionnellement couplés par des réseaux nerveux et vasculaires communs.
  • Toute contrainte ou stimulation dans un tissu peut se répercuter sur d’autres, parfois à distance.

Comprendre cette origine commune, c’est saisir pourquoi un travail sur la peau, un relâchement fascial ou une mobilisation viscérale peuvent influencer la posture globale.

C’est aussi replacer la posture dans une perspective embryologique et intégrative, où structure et fonction sont indissociables dès l’origine.

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